Archive pour juillet, 2011
26 juillet, 2011
- Le Cri du Monde
Le cri de Rama continue et devient le cri du monde
Il résonne dans les terres d’Orient
où les mères pleurent leurs enfants emportés par les ondes tsunami
et « ne veulent pas être consolées car ils ne sont plus ».
Par milliers, ils ont été emportés par les eaux sauvages.
C’est un nouveau massacre des innocents,
des pauvres surtout,
des délaissés sans maison et sans un lieu où poser la tête ;
et d’autres aussi, peut-être plus fortunés dans la vie,
mais eux aussi emportés par l’immense tragédie.
Pourquoi, Seigneur, la mort de tant d’innocents ?
Notre foi peut vaciller
face à cette nouvelle catastrophe
qui bouleverse nos vies et notre planète.
Que peut faire l’homme,
outre qu’implorer miséricorde
et se retrousser les manches
pour accomplir des œuvres de piété et de solidarité fraternelle ?
Il se demande pourquoi et il ne trouve pas de réponse…
Toi, Seigneur, tu es bonté, miséricorde et vie.
Aide notre pauvre foi,
pour que, malgré tout, nous sachions voir
ton dessein d’amour.
Rends-nous capables
d’améliorer notre planète,
d’aider à accomplir des œuvres de prévention
et à faire ne sorte qu’elles soient efficaces.
Encore une fois, face au cri du monde,
Tu nous rappelles à une fraternité plus vraie
entre nous et avec tous les peuples de la terre,
car si, finalement, l’amour fleurira,
tous nous serons sauvés.
©Soeur Marie-Agnès Qualglini, Fille de saint Paul – 30 décembre 2004 -
19 juillet, 2011
Seigneur, Dieu de paix,
toi qui as créé les personnes humaines,
objet de ta bienveillance,
pour être familières de ta gloire,
nous te bénissons et nous te rendons grâce :
car tu nous as envoyé Jésus,
ton Fils bien-aimé;
tu as fait de lui, dans le mystère de sa Pâque,
l’artisan de tout salut, la source de toute paix,
le lien de toute fraternité.
Nous te rendons grâce pour les désirs et les efforts,
les réalisations que ton Esprit de paix
a suscitées en notre temps,
pour remplacer la haine par l’amour,
la méfiance par la compréhension,
l’indifférence par la solidarité.
Ouvre davantage encore nos esprits et nos coeurs
aux exigences concrètes de l’amour
de tous nos frères et de toutes nos soeurs,
pour que nous soyons toujours plus
des artisanes et des artisans de paix.
Souviens-toi, Père de miséricorde
de tous ceux et celles qui peinent, souffrent et meurent
dans l’enfantement d’un monde plus fraternel.
Que pour les femmes et les hommes
de toute race et de toute langue
vienne ton Règne de justice, de paix et d’amour.
Et que la terre soit remplie de ta gloire !
Amen.
Paul VI
19 juillet, 2011
- Apprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler,
à bien l’employer sans rien en perdre.
Apprends-moi à tirer profit des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge.
Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter,
à imaginer l’oeuvre sans me désoler si elle jaillit autrement.
Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.
Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le plus faible.
Aide-moi au coeur du labeur à tenir serré le fil de l’attention.
Et surtout comble Toi-même les vides de mon oeuvre, Seigneur!
Dans tout le labeur de mes mains laisse une grâce de Toi
pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même.
Garde en moi l’espérance de la perfection, sans quoi je perdrais coeur.
Garde-moi dans l’impuissance de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil.
Purifie mon regard: quand je fais mal, il n’est pas sûr que ce soit mal,
et quand je fais bien, il n’est pas sur que ce soit bien.
Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a du travail,
et que tout travail est vide sauf là où il y a amour,
et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à Toi, Seigneur!
Enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces.
Rappelle-moi que l’ouvrage de mes mains t’appartient
et qu’il m’appartient de te le rendre en le donnant ;
que si je le fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l’automne ;
que si je le fais pour plaire aux autres comme la fleur de l’herbe je fanerai au soir ;
mais si je le fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien ;
et le temps de faire bien et à ta gloire, c’est tout de suite, Amen!
Prière des copistes et enlumineurs du haut moyen âge, sans doute d’origine anglaise.
in « Naissance et splendeurs du manuscrit monastique du VII’ au XII’ siècle », Gilberte Garrigou
16 juillet, 2011
Toi, Seigneur,
tu nous invites à pardonner sans cesse.
Chaque jour, de nombreux événements,
de petits et de gros conflits,
de minuscules et d’énormes malentendus
me lancent un appel.
Chaque jour, retentit l’appel à pardonner.
Mais, je n’ai pas envie, Seigneur,
parce que j’ai toujours l’impression
de plier quand je pardonne.
J’ai l’impression d’être le plus faible.
Puis je me souviens de toi sur la croix :
»Père, pardonne-leur,
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Donne-moi la force de pardonner sans cesse.
Car je sais, qu’en regardant ta vie et ta mort,
que ce n’est pas de la faiblesse.
C’est de la force.
C’est la force de l’amour.
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Inconnu